Beauté de peu

La forêt-jardin offre souvent des paysages plaisants dans leur globalité, mélange de plantes variées, belles lumières, perspectives attirantes. Mais il faut savoir s’arrêter sur d’infimes détails : structures, trames, formes simples, éléments microscopiques.

Alors quand trop de sècheresse ou d’humidité, la grisaille ou le soleil écrasant rendent difficile d’apprécier les vues d’ensemble, cet émerveillement du détail est une forme de consolation. Beauté de peu, mais tant de beauté !

Tiges annuelles d’un osier taillé en têtard
Jeune cerisier sauvage grignoté par une chenille (ou plusieurs)
Mise en abyme de fleur de carotte sauvage
Sphère parfaite d’une fleur de chardon
Pousse axiale de cormier se déployant en fleuron gothique
Queue de lézard
Fleur de carotte sauvage en début d’épanouissement
Calade de la serre enterrée
Grande pervenche frangée de givre
Ferronnerie à la porte du jardin japonais
Fruits de l’aulne glutineux
Capsule de graines de cyclamen
Squelette de fleur d’hortensia après l’hiver
Perles de pluie
Œufs de punaises éclos sur une inflorescence d’arbre aux faisans
Lumière du soir à travers les branches d’un saule

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